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La cartographie du SI - première ligne de défense en cybersécurité

· 3 min read
Brice CHELLET
Directeur Produit

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À l’heure où les menaces cyber se multiplient et se sophistiquent, aucune organisation — publique comme privée — ne peut se permettre d’aborder la cybersécurité de manière partielle ou réactive.

Ransomwares, fuites de données, attaques par déni de service ou compromissions internes : le champ des risques est vaste, et leurs impacts potentiellement dévastateurs. Pourtant, une erreur commune persiste : vouloir mettre en place des mesures de cybersécurité sans connaître précisément ce que l’on cherche à protéger.

Toute stratégie de cybersécurité robuste commence par une étape souvent sous-estimée, mais absolument fondamentale : la cartographie du système d'information (SI).


Comprendre avant de protéger : la cybersécurité commence par la visibilité

Il est illusoire de prétendre sécuriser un patrimoine informationnel que l’on ne connaît pas parfaitement.

Réseaux, applications, flux de données, infrastructures, dépendances techniques, usages métiers, accès tiers, environnements cloud ou on-premise : le système d'information moderne est un écosystème complexe, distribué, interconnecté et évolutif.

La cartographie du SI permet de modéliser cet écosystème en le rendant lisible, compréhensible et exploitable.


Une cartographie à 360° : dimensions techniques, logiques et métiers

Une cartographie efficace ne se limite pas à un simple inventaire d’équipements. Elle doit intégrer plusieurs couches :

  • Couche physique : équipements réseau, serveurs, datacenters, baies informatiques...
  • Couche logique : applications, flux inter-applicatifs, bases de données, API...
  • Couche métier : processus supportés, utilisateurs, données critiques, enjeux réglementaires (RGPD, HDS, etc.)

Cette approche multi-niveaux permet non seulement une meilleure compréhension du SI, mais aussi un dialogue fluide entre les équipes IT, sécurité et métiers.


La cartographie comme socle des grands piliers de la cybersécurité

1. Analyse de risques

Une bonne analyse de risques suppose une parfaite connaissance des actifs, des menaces applicables et de leurs impacts potentiels. La cartographie facilite l’identification des points névralgiques.

2. Gestion des vulnérabilités

En intégrant les données de scan de vulnérabilités dans une cartographie dynamique, on visualise immédiatement l’exposition réelle de l’organisation.

3. Détection et réponse aux incidents

Lorsqu’un incident survient, la réactivité dépend de la capacité à comprendre rapidement les ramifications. Une cartographie à jour est un outil critique pour circonscrire la menace.

4. Mise en œuvre d’un PRA/PCA

Les plans de reprise ou de continuité d’activité (PRA/PCA) nécessitent une connaissance fine des chaînes de services et des dépendances.

5. Conformité et audits

Les régulateurs exigent de plus en plus de preuves concrètes de maîtrise des SI. Une cartographie documentée est une réponse structurante aux exigences de conformité (ISO 27001, NIS2, RGPD…).


Cartographie manuelle vs. cartographie dynamique

Les outils classiques de cartographie statique (PowerPoint, Visio…) sont inadaptés à la complexité actuelle. Aujourd’hui, la réponse passe par une cartographie dynamique, versionnée et collaborative.

Cartographit est une solution SaaS conçue pour modéliser votre SI en temps réel, connecté à vos référentiels, interopérable avec vos outils de sécurité, et simple à maintenir.

Principaux bénéfices :

  • Visualisation multi-niveaux (physique, logique, métier)
  • Mise à jour collaborative et versionnée
  • Connecteurs API (GLPI, Kubernetes, Azure…)
  • Export Excel / SVG pour documentation et audits

Conclusion : cartographier pour résister

Dans un contexte de menaces permanentes, la cartographie du SI est un prérequis stratégique. Elle conditionne l’anticipation, la réaction et la résilience face aux risques cyber.

Investir dans une cartographie vivante, évolutive et partagée, c’est faire le choix d’une cybersécurité proactive.